Cecilia Vega, la star qui n’a brillé que par intermittence, mais avec éclat, en sa première année dans le X business devrait remettre ses pendules à l’heure dès la rentrée 2007, au tempo du porno et au diapason d’horizons nouveaux.
Notre greffier de service, mistigri scribouillard et tâcheron pornofile, le bien nommé SmartCookie – oui il est rentré de vacances ce sacré Cats – a profité d’une rencontre, présentée comme fortuite, pour soumettre son petit questionnaire ‘ Only Sex ‘ à la belle Cécilia Véga, « l’aigle se précipitant », elle aussi rentrée de vacances.
Interview ‘ Only Sex ‘ de Cecilia Vega
• Ton Corps ?
» 1m62, 48 kilos… Que les filles entièrement satisfaites de leur corps lèvent la main ! Je n’échappe pas à la règle, même si je suis plutôt contente du travail obtenu sur mon physique par la pratique régulière et assez intense de sport (body pump et Boxe Thaï).
J’aime mes yeux, mes jambes, mes fesses et ma cambrure et même si je rêve d’une plus grosse poitrine, mes seins sont fermes et fiers, de substantielles économies en soutien-gorges ! Je reçois aussi beaucoup de compliments sur mes pieds depuis que je fais du X. Je ne m’y attendais pas…
Je trouve mon dos un peu trop musclé, la contre-partie au sport. J’aimerais aussi des lèvres plus pulpeuses, mais je compense par beaucoup de savoir-faire 😉 «
• Première Sexualité ?
» Avec une fille, un flirt, à 14 ans. Puis un véritable rapport sexuel quelques mois plus tard, toujours avec une femme, de 2 ans mon aînée, chez elle. De très beaux souvenirs, premiers véritables orgasmes, mais avec une pointe de culpabilité, car adolescente on se demande si c’est vraiment normal de n’être attirée que par des filles alors que toutes les autres se tournent vers les garçons à en perdre la tête. Mais plus je connaissais de filles, plus je me confirmais dans ce plaisir…
Ensuite, vers mes 21 ans, j’ai tenté quelques approches avec des mecs, histoire de, pour le fun, pendant des soirées olé olé. Rien de formidable. C’était épidermique.
Ce n’est que bien plus tard que j’ai rencontré un homme qui m’a donné véritablement envie de franchir le cap et de me donner entièrement. Et là, ça a été la véritable découverte du plaisir au masculin. J’y ai pris énormément goût depuis… «
• La Masturbation ?
» Sporadique. Il faut vraiment que ma libido soit au taquet et que je n’ai personne à me mettre sous la dent pour que je me masturbe. Je préfère encore prendre mon téléphone ou sortir à la rencontre d’un coup d’un soir plutôt que de me masturber.
Mais si vraiment je n’ai pas le choix, je suis plutôt tactile. J’utilise très peu de gadgets. Les vibreurs m’énervent, je préfère faire glisser mes doigts de partout…
Si je ressens vraiment le besoin de me sentir comblée, alors j’appelle à la rescousse « Big Copain », un gode très réaliste et plutôt énôôôôrme, enfoncé jusqu’au bout, avec ensuite de tous petits allers-retours, soit devant, soit derrière, selon l’humeur et le besoin. Car je peux également prendre du plaisir en me m’occupant de ma « petite entrée des artistes » «
• La Baise ?
» Sur le fond, sans aller jusqu’à la nymphomanie, je dirais que c’est pour moi un besoin au même titre que l’air que je respire ou la nourriture. Et à la différence de la nourriture, les excès ne font pas de mal.
Le sexe est pour moi une deuxième nature. Quand d’autres ont besoin de parler, de voyager, de regarder la télé, moi, j’ai besoin de baiser. Je ne peux tout simplement pas m’en passer, ou alors je suis de très mauvais poil.
Sur la forme, je suis plutôt très hard. Il faut que ça cogne. Bien sûr, je peux apprécier la douceur. Au début. Et pas trop longtemps, sinon je m’ennuie.
Dominatrice ou Soumise ? Cela dépend du partenaire, qu’il soit homme ou femme. S’il (ou elle) a vraiment une attitude très dominante, alors je peux devenir la plus docile des chiennes et mon partenaire pourra alors faire de moi ce qu’il entend.
Dans le cas contraire, je ferai le nécessaire pour prendre mon pied, puis basta, car, notamment avec les hommes, j’ai remarqué qu’ils ont de plus en plus de mal avec les filles qui savent ce qu’elles veulent.
Si je suis avec un bon coup, je suis extrême et totale, peu de choses me font peur. J’ai avec le temps appris à repousser les limites de mon corps en matière de pratiques sexuelles, et mon corps me le rend au centuple sous la forme d’orgasmes foudroyants. J’ai réalisé combien je suis anale, au même titre que vaginale. Je me suis surprise à enchaîner non-stop pendant des heures, avec des calibres qui m’auraient fait fuir il y a quelques années de cela… »
• La Jouissance ?
» Très bruyante. Et pas que la jouissance, pendant l’acte aussi… Les preneurs de son sur les plateaux en savent quelque chose. Dans les clubs libertins, les gens savent très facilement si je suis là ou pas.
Et pourtant, je ne me force pas, j’essaie au contraire de me contrôler, de me bâillonner. Et c’est d’autant plus paradoxal que lorsque je parle, on me demande souvent de répéter tant je parle bas.
Preuve que le sexe est pour moi un exutoire.
Comme je suis multi-orgasmique, ma jouissance ne marquera jamais la fin du rapport bien au contraire. C’est le déclencheur pour me rendre encore plus délurée. L’orgasme anal lui, plus animal, une immense décharge électrique, est la meilleure manière de m’amadouer. «
• Les Limites ?
» Je suis loin de les avoir atteintes. Si j’exclue l’uro, le scato et la zoo, je ne pense pas en avoir. Je suis ouverte à tous types de vices sexuels. Les productions françaises étant limitées par les politiques de diffusion, je cherche des pistes à ce jour afin de pouvoir m’exprimer entièrement.
Quand je regarde certains gonzos, lesbiens ou hétéros, réalisés à l’étranger, mon passeport me démange. J’ai en tête de nombreuses scènes avec Melissa Lauren, Taylor Rain ou BellaDonna qui me font littéralement tremper… «
• Les à-côtés sexuels ?
» Une esprit libre dans un corps libre.
Bien sûr, les clubs libertins sont un terrain de chasse privilégié car normalement, les gens savent pourquoi ils sont là. Pas de chichis, pas de faux espoirs de relations amoureuses, pas de fille ou de mec collant à faire dégager de l’appartement le lendemain matin (ou le soir même 😉
Mais je prends aussi beaucoup de plaisir à me rendre dans des bars traditionnels et jouer l’ingénue, la fille simplette, docile et manipulable. C’est incroyable combien les hommes, dans ces conditions, assurent au lit ! Alors que si je prends les devants, je peux passer à autre chose, car à quelques exceptions près, ce sera peine perdue et débandade assurée.
Je sors beaucoup moins dans les boîtes lesbiennes de ma région. Ma bisexualité et le X ont été ressentis par les groupes de filles que je fréquentais comme une hérésie, une trahison. Il me reste quelques copines fidèles avec qui je peux encore sortir à Paris -au Marais- ou à Barcelone, mon terrain de chasse préféré. «
• Le porno ?
» Dès mes premières relations avec la gent masculine, quand j’ai commencé à apprécier l’effet de mon corps et le pouvoir du sexe sur les hommes, j’ai eu envie d’essayer le porno. Mais il fallait que ça m’apporte quelque chose d’autre que de la simple baise, que je pouvais avoir à tout moment. C’est pour cela que j’ai refusé beaucoup de petits tournages amateur. Si je devais faire quelque chose, autant le faire bien.
Puis, par une relation, j’ai appris qu’un réalisateur de films X professionnel cherchait de nouvelles têtes. Elle m’a laissé un de ses films, c’était ‘ Propriété Privée ‘, avec Tiffany Hopkins et Andrea. J’ai accroché, puis rencontré donc Jack Tyler. J’étais décidée, à la fin de cette rencontre, de tourner.
Il a donc réalisé un film en construisant le rôle principal autour de ma personnalité, et ça a donné ‘ Ma Nuit chez Eve ‘.
J’y ai pris goût, et ce qui devait être une expérience ponctuelle est devenu une envie de poursuivre. Comme ce premier film avait été produit par V.Communications, d’autres propositions de tournage se sont présentées toujours au sein de cette même société. Du coup, cela explique que la quasi totalité de mes films se soient faits chez eux, dont trois autres avec Jack Tyler ( Le Démon, Wendy et Le Sanctuaire )
Maintenant, je souhaite continuer mon parcours dans ce milieu, sans les erreurs de débutante, sans me brider. Et si je continue toujours autant à prendre du plaisir pendant les scènes, j’ai aussi appris à me calmer (un peu) entre les scènes.
J’ai également envie de donner un maximum aux réalisateurs et donc aux spectateurs et suis en contact pour cela avec des productions qui permettront d’exploiter au mieux mon potentiel sexuel, que j’estime pour l’instant inexploité.
Je considérerai mon objectif dans le porno comme atteint quand je pourrai donner au spectateur un plaisir aussi intense que celui que j’aurai eu pendant la scène. «
• Sexuellement tu es… ?
» Libre… Difficile de décrire ma manière d’être. Dire que je suis une lesbienne qui adore baiser avec les mecs n’a pas de sens, et pourtant… Si je suis aujourd’hui en couple avec un homme, c’est qu’il est particulier.
Mais si demain cela devait s’arrêter, c’est vers une femme, sans hésiter, que je retournerais. A condition qu’elle accepte mon goût pour les hommes, le X et ma liberté sexuelle. «
• Ton Avenir ?
» Ici je ne peux parler qu’à court terme, et dans le X.
Je souhaite continuer pour de bon mon parcours dans le X en mettant les bouchées doubles et m’affirmer comme performeuse. J’aime le sexe -à outrance- , je pense être professionnelle sur un plateau et les pratiques ne m’effraient pas, j’ai même tendance à demander d’avantage de scènes ou des scènes plus hard.
Mais cela va supposer quelques changements dans ma manière de me gérer.
D’abord, je me recentre : j’arrête les Visios avec VCom. Elles ne m’apportaient plus rien. Donc, plutôt que de faire payer aux visionautes pour du médiocre ou du forcé, je préfère stopper. Même si cela risque d’entraîner mon absence sur les stands V.Com lors des salons.
Moindre mal, car ça me permettra de me consacrer aux fondamentaux du métier, à savoir… tourner.
J’ai donc pris des contacts et préparé une rentrée variée en productions. La première à m’avoir fait confiance a été VCV pour qui j’ai tourné cet été. D’autres tournages devraient suivre très rapidement entre fin août et septembre, avec des opportunités fermes pour l’étranger et des spectacles. Mais je n’en dirai pas plus pour l’instant…
Une chose est certaine, en cette rentrée 2007, une page est tournée et je suis sur les starting-blocks. «
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