Début 2019, entrevue pour le magazine québécois « Summum« avec le Directeur Général de Dorcel TV, le français Grégory Dorcel, à l’occasion de la campagne de promotion de Dorcel TV au Canada.
In 2019, interview with Gregory Dorcel, the French CEO of Dorcel for the adult canadian magazine Summum.
Monsieur Dorcel, c’est un plaisir de faire votre connaissance! Vous étiez ici pour célébrer les premiers mois d’existence de la chaîne DORCEL TV, maintenant disponible partout au Canada et au Québec. Les résultats, pour l’instant, sont à la hauteur de vos attentes?
Nous sommes très heureux du lancement de notre chaîne DORCEL TV et de nos services en vidéo à la demande au Québec et au Canada. Tous les opérateurs ont répondu positivement et repris nos services : Bell, Cogeco, Rodgers, Telus, Videotron… Ces derniers ont vu une incroyable croissance de leurs ventes et je remercie le public d’apprécier autant nos productions. Je suis toujours ravi et rassuré de constater que les spectateurs sont toujours en attente de contenus de qualité. Notre style de production unique (luxueux, sophistiqué et en même temps pervers) me semble parfaitement en phase avec les goûts du public et l’état d’esprit des Canadiens avec le sexe.
Vous vous êtes associés avec Vanessa Media, la société d’Anne-Marie Losique que l’on connaît très bien ici au Québec et chez SUMMUM. J’imagine que pour DORCEL, cette collaboration était un « fit » logique… Comment se passe cette collaboration, justement?
Nous avons effectivement connu Anne-Marie à l’époque du lancement de Vanessa TV et même avant, lorsqu’elle développait l’émission Sex-Shop. En dehors d’être une femme des plus dynamiques, Anne-Marie est avant tout une femme de contenu, qui se soucie avant tout de délivrer au public des programmes de qualité et un service sans faille pour le plus grand plaisir de tous. Ce sont cet engagement et cette implication à toujours essayer de délivrer le meilleur de l’érotisme qui nous ont poussés à nous associer. Alors que la majorité des acteurs du marché se limitent à essayer de vendre n’importe quoi, n’importe comment à n’importe qui sous prétexte que c’est du porno, Anne-Marie est engagée, comme nous, à toujours essayer de délivrer un érotisme plus qualitatif et excitant. Nous sommes dans cette quête permanente, et c’est ce qui nous unit.
Vous étiez ici donc pour faire une tournée de promotion pour la chaîne! Qu’est-ce que vous aviez sur le menu?
Nous rencontrions nos clients et la presse, et nous organisions une soirée, le 17 janvier, au Bord’Elle en présence de notre égérie Cléa Gaultier, une DORCEL GIRL. Cléa était également en séance de dédicaces le weekend dernier au Salon de l’amour et de la séduction de Montréal.
J’ai lu que vous étiez sur le point de faire une grande percée aux États-Unis? De quoi s’agit-il exactement?
Dans la lignée de notre succès ici, nous déployons avec Anne-Marie nos activités aux États-Unis. Le succès a également été très rapide puisque le plus gros opérateur américain vient de lancer nos offres pour mettre nos contenus à disposition de leurs 25 millions de clients. Nous sommes l’une de cinq marques présentes et nous savons qu’il n’est pas dans les habitudes des Américains d’importer des contenus étrangers. Aux États-Unis comme ailleurs, nos contenus classes et sophistiqués sont appréciés!
Je demandais justement cette question à votre nouvelle ambassadrice, Cléa Gaultier, dans une autre entrevue : croyez-vous que l’univers de la porno en France ressemble ou est similaire à celui du Canada et des États-Unis?
Chez MARC DORCEL nous pensons que le Canada est un pays très libéral et libéré en matière de sexe. L’expression est plus facile, le tempérament est plus cool et les Québécois et les Canadiens osent! C’est beaucoup plus libéral que la France même si nous avons une culture vraiment similaire.
Ça m’amène à faire une petite parenthèse : vous avez été l’une des premières ou la première entreprise à signer des actrices de façon exclusive, vos ambassadrices. Qu’est-ce qui vous a amené à choisir des égéries?
Chez MARC DORCEL, nous avons effectivement fait le choix d’avoir parfois des actrices en exclusivité qui deviennent de véritables ambassadrices pour notre marque. On considère qu’il est plus intéressant et agréable pour le public d’avoir de charmantes égéries pour représenter MARC DORCEL, parler de la société et de ses produits, plutôt que de m’avoir… moi! Elles sont sans conteste plus sensuelles! (Rires) Nos ambassadrices portent effectivement toutes nos valeurs et la conception que l’on se fait d’un érotisme sophistiqué, toujours classe, mais aussi très excitant.
Vous êtes le fils du créateur de DORCEL, Marcel Dorcel. J’imagine que le sexe et la pornographie devait être un sujet assez ouvert chez vous, lorsque vous étiez plus jeune. Qu’est-ce qui vous a donné le goût de vous investir dans l’entreprise de votre père?
À l’inverse de ce que vous pouvez penser, étant mineur, mon père m’a plus protégé que n’importe qui de la pornographie. Bien sûr, adolescent, je me suis rattrapé, mais nous avons toujours eu une séparation très claire entre nos activités professionnelles et nos vies personnelles de façon à garder la tête sur les épaules. Nous sommes connus, père et fils, pour être assez droits et strictes en la matière. Pas de mélange de genre! Il n’était d’ailleurs pas du tout prévu que je rejoigne la société de mon père. C’est un concours de circonstance qui a fait qu’à 22 ans, j’y ai effectué un stage pour trois mois… Ç’a duré un peu plus que prévu. J’ai pu m’y épanouir, car dans cette industrie, tout était à bâtir et tout restait possible! C’est grisant et valorisant. À l’époque, l’entreprise était une petite société artisanale, nous sommes aujourd’hui un petit groupe média… Par chance, la collaboration avec mon père et la passation de pouvoir entre nous s’est très bien passé. Je travaillais effectivement sur des projets de développement indépendant. Ces projets innovants ont un jour représenté la majeure partie de nos activités et il m’a donc naturellement passé le contrôle.
La compagnie a aussi été derrière plusieurs premières fois : cinéma pour adultes sur cassette, VSD, réalité virtuelle. J’imagine que l’intérêt pour l’avancement technologique et les nouvelles percées dans ce domaine doivent être essentiels au sein de votre entreprise, n’est-ce pas?
Oui! DORCEL a toujours été à fond sur les nouvelles technologies. Nous avons ça dans notre ADN. Nous fonçons sur toute nouvelle technologie, mais uniquement lorsque nous considérons qu’elle enrichie de façon importante l’expérience de nos spectateurs. Nous n’innovons pas pour innover, mais nous le faisons lorsqu’il y a un bénéfice pour nos clients. Quand c’est le cas, on met tous les moyens possibles pour créer les plus belles expériences possibles. Et nous sommes réputés pour ça. Nous l’avons fait sur la VHS, le DVD, la VOD, et ces dernières années sur la 3D, la réalité virtuelle… en créant des expériences bluffantes avant même tous les grands groupes audiovisuels mondiaux. C’est un vrai challenge et plaisir pour nos équipes d’être avant-gardiste.
À court ou moyen terme, qu’est-ce qui s’en vient de nouveau chez DORCEL?
Nous développons avec succès des boutiques de nouveaux concepts qui offrent au grand public tous les produits sexy qu’on puisse souhaiter, nous développons des interfaces qui permettront de retrouver l’univers de tous nos produits sexy sur tous dispositifs… Les innovations prochaines se concentrent essentiellement sur l’évolution de l’expérience. Nous vous ferons découvrir ceci dans quelques mois…
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