Transcription de l’article « French Bukkake: un procès aux assises? » publié le Samedi 17 Mai 2025 dans la rubrique justice du quotidien L’Alsace. (L’article publié en ligne est une version enrichie de celui publié dans le journal dont nous vous proposons la transcription. A découvrir …)
From French daily newspaper L’Alsace on May 17th 2025. Summary: « On May 14th 2025, France’s Court of Cassation ruled that alleged rapes on « French Bukkake » pornographic sets were sexist and racist, ordering the Paris Court of Appeal to re-examine the case, potentially leading to a trial at the assizes with harsher penalties. The decision, prompted by complaints from around thirty women, could mark the first major trial of the amateur porn industry. Sixteen men face charges of gang rape or human trafficking from 2015 to 2020, with plaintiffs describing non-consensual acts under the influence of alcohol and drugs, while defendants claim the encounters were consensual performances. »
French Bukkake: un procès aux assises?
«C’est un arrêt historique ! Pour la première fois, l’industrie criminelle pornographique, qui a joui d’une impunité des dizaines d’années, plie le genou», se félicite Maître Lorraine Questiaux. Dans un arrêt daté de mercredi 14.05.2025, la Cour de cassation, plus haute juridiction de l’ordre judiciaire, saisie par une trentaine de plaignantes, a retenu le caractère sexiste et raciste des viols dénoncés sur les tournages pour la plateforme pornographique French Bukkake et a demandé à la cour d’appel de réexaminer cette affaire. Si la cour d’appel de Paris suit cet arrêt, l’affaire sera jugée aux assises, comme souhaité par les parties civiles, ce qui laisse encourir des peines plus lourdes aux mis en cause.
La Cour de cassation ouvre ainsi la perspective d’un premier grand procès du porno amateur.
Viols en réunion ou trafic d’êtres humains Dans ce dossier, seize hommes ont été renvoyés devant la cour criminelle départementale pour viols en réunion ou trafic d’êtres humains, de 2015 à 2020. Nombre de plaignantes ont évoqué des tournages sous alcool et stupéfiants et décrit leur «sidération» en y découvrant le nombre de partenaires masculins et les actes sexuels à réaliser, qui «s’enchaînaient par surprise». La plupart des mis en examen ont affirmé que les femmes étaient consentantes, assurant qu’il s’agissait d’un jeu d’acteurs, et avaient accusé les enquêteurs de partialité dans l’exploitation des vidéos.
Comme évoqué en introduction, nous vous invitons a parcourir l’article entier du site L’Alsace : « « French Bukkake » : la Cour de cassation retient le caractère raciste et sexiste des viols » …
L’article mentionne également une conclusion qui fait froid dans le dos et laisser présager des moments difficile pour l’industrie du X : « La Cour de cassation conclut également que la chambre de l’instruction aurait dû considérer les tournages pornographiques comme du proxénétisme de la part des producteurs qui ont tiré profit de cette activité.«
Nous recherchons actuellement ces conclusions pour clarifier cette référence … et notamment si la conclusion ne s’applique qu’à « L’affaire French Bukkake » … ou si il y a une volonté d’élargir cette assimilation des tournages pornographiques au proxénétisme sur le fondement que les producteurs tirent un profit de l’activité de production de films X …
Si c’était le cas … seule les acteurs et actrices autoentrepreneur pourraient produite leurs propre contenu … et non plus aucun tiers ! Ce serait la mort définitive des dernières productions en France, qui pour les plus costaudes iront s’expatrier … et laisserait pour débuter le champ libre aux plateformes … jusqu’à tant que la justice les considèrent également comme des proxénètes puis qu’ils gardent une commission bien supérieure à leurs simples frais techniques d’hébergement !!!